La sécurité affective du petit enfant procurée par les adultes donneurs de soins (caregivers) – généralement ses parents – constitue une base fondamentale de son développement harmonieux ultérieur. Ce sentiment de sécurité interne découle de la qualité des réponses apportées par les adultes aux besoins exprimés par l’enfant.
Or, certains contextes familiaux génèrent, au contraire, un sentiment d’insécurité, qui peut notamment s’illustrer chez l’enfant par des difficultés de régulation des émotions, des difficultés relationnelles, des troubles du comportement, voire même un retard de développement.
En protection de l’enfance, la majorité des enfants présente un style d’attachement insécure. Dès lors, une question se pose : comment rétablir chez ces enfants un sentiment de sécurité interne ?
En tant que musicothérapeute intervenant en protection de l’enfance, l’une de mes préoccupations premières est de constituer un espace sécure et contenant pour l’enfant, première étape indispensable au rétablissement de ce sentiment de sécurité.
Le protocole d’accompagnement repose aussi sur la capacité de la musicothérapie à reproduire les interactions primaires sécurisantes du nourrisson avec sa mère mais aussi sur son caractère médiatif, qui offre à l’instrument de musique, la voix ou le corps sonore, la possibilité de prendre une
fonction transitionnelle sécurisante, faisant lien entre réalité interne et réalité externe. Enfin, le processus s’appuie également sur la musique comme régulateur des émotions.
J’ai consacré mon mémoire de fin d’étude à ce sujet passionnant. Il devrait d’ailleurs être prochainement publié.
Avant cela, je publierai un cas clinique sur le site de la Société Française de Musicothérapie le 1er septembre prochain, au sein de l’espace accessible aux adhérents.
Favoriser le développement de l’enfant constitue l’un des axes fondamentaux de mon activité de musicothérapeute.
N’hésitez pas à me contacter si mon approche vous intéresse.
Lise Henry 