Simon, un outil ludique pour mobiliser les facultés cognitives des petits et des grands, au sein d’un dispositif thérapeutique

Loin de moi l’idée de faire la promotion d’un jeu vendu dans le commerce à travers cet article. Néanmoins, certains d’entre eux peuvent constituer un élément utile dans nos dispositifs thérapeutiques.

C’est le cas de Simon, que j’utilise parfois en séance avec des patients présentant des troubles cognitifs (DYS, TDA, maladies neurodégénératives, telles que Alzheimer ou Parkinson…).

Jeu électronique sonore et visuel né presque en même temps que moi, c’est-à-dire il y a une quarantaine d’années, Simon est en effet intéressant à utiliser en musicothérapie.

Le principe ? 4 couleurs, chacune associée à un son. Le jeu crée des séquences à reproduire de plus en plus complexes, en ajoutant un son/couleur après chaque séquence réalisée avec succès.

Je me suis souvenu de ce jeu (enfoui dans ma mémoire) lorsque j’ai commencé à utiliser les dominos colorés associés à des sons afin de travailler les facultés cognitives d’une jeune patiente.

Car en effet, Simon mobilise les facultés cognitives : perception, attention/concentration, mémoire, motricité fine, fonctions exécutives.

Le tout, en conservant un caractère ludique avec la possibilité de décliner l’exercice en groupe ou avec d’autres supports associés, y compris la voix.

Je ne vous en dis pas plus sur toutes les déclinaisons possibles, elles varient selon les objectifs thérapeutiques de chaque patient et les interactions thérapeute / patient(s) en cours de séance !

Illustration très synthétique et non-exhaustive des possibilités offertes par le principe de base du jeu Simon dans un cadre thérapeutique

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